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Articles et réalisations

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21 février 2012

Mario Balotelli, le talent au service du néant

Retour sur le début de carrière chaotique du fils caché de Charlie Chaplin et Eve Angeli.


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N'en doute pas, Mario est un artiste, sur le terrain comme en dehors. Capable l’après midi, d’effacer cinq adversaires pour conclure par un « pétard » dans la lucarne et le soir même de déclencher un incendie à son domicile en faisant partir des feux d'artifice de sa salle de bain, un génie je te dis...

Au concours de stimulation libidineuse, Balotelli est au top. Grand, baraqué, au sommet de la mode, Mario est beau et il le sait. Si le volume de dessous féminins souillés se traduisait proportionnellement en points au classement, nul doute que Manchester City se frotterait les mains des 28 millions d'euros investis. Mais quand l’ego prend le pas sur le jeu de balle, le résultat fait peine à voir.

Alors que Cristiano Ronaldo semble, pour sa part, capable d'allier la protubérance de ses mollets à un semblant d'intelligence sportive, notre vedette parait plus inspiré des théories de grands maîtres à penser des temps modernes tels Mickaël Vendetta.

Au rayon des comparaisons, on pourrait également citer feu Amy Winehouse. Du talent il en regorge, mais ses déviances « fêtes, débauche, alcool » et son manque d'investissement, ternissent régulièrement ses prestations sur le pré. En 2018, Mario aura 27 ans... No comment.

Quid de l'avenir ? Alors qu'il flirte régulièrement avec la limite de l’irrattrapable, Super Mario ne pourra plus se contenter de sauter sur des carapaces de tortues, mais il se devrait plutôt de rentrer un peu dans la sienne. (les gamers comprendront)

Bref, de la légende sportive au professionnel déchu toxicomane il n'y a qu'un pas, à Balotelli de savoir où les siens le mèneront, sous peine de ne laisser au monde du football qu'une amère sensation de gueule de bois.


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21 février 2012

(Critique Cinéma) Nous l'Aveyron révolté

Tous au Larzac


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C'est sur les plaines du Larzac que Christian Rouaud nous fait revivre l'un des faits marquant du 20éme siècle, la révolte du monde paysan face à l'état. A travers d'interviews et d'images d'époque, l'histoire nous est conté de la déclaration du projet de Valérie Giscard d'Estaing à son abandon par François Mitterrand. Chronique de dix ans de combats et de solidarité, âme de cette œuvre militante.

Arizette, Christiane, Pierre, Léon, José et bien d'autres nous retracent le déroulement de leur lutte face à la volonté présidentielle de les chasser de chez eux, si au premier abord la linéarité chronologique des séquences du documentaire paraît manquer cruellement d'originalité, cela s’efface très vite face au charme de nos interlocuteurs. Attachants tant par leur apparence que leur esprit, le spectateur se laisse vite entrainer dans le récit et partage sans retenue le sentiment d'injustice et la volonté de révolte, qui fait suite à l'intention des hautes instances d’expulser ces Hommes de leur terre pour y implanter une base militaire.

L'alternance de séquences proposées entre interviews au cœur de la nature sauvage du Larzac et documents historiques proposant de replonger au cœur de ces années de trouble, rythme le film et capte sans relâche l'attention d'un spectateur solidaire, qui prit dans une empathie profonde avec les agriculteurs et éleveurs menacés, se serait bien vu dans leurs rangs monter à la capitale pour faire paitre ses brebis sur le Champ de Mars.

Le courage et l'intelligence organisationnelle des leaders du mouvement protestataire est magnifiquement traduit par les images de Christian Rouaud. Les scènes de liesse populaire nous plonges directement au cœur du « Woodstock aveyronnais » et la guerre psychologique menée avec les soldats venus investir les lieux, provoque un profond sentiment de satisfaction, tant les séquences à l'écran prouve la volonté de résistance des autochtones et la « subtilité locale » de leurs actions.

Un documentaire enthousiasmant et sincère, qui ravira tant les personnes au fait de ces événements que ceux qui les découvrirons. A l'heure ou les révoltes face aux abus de l'état s’essoufflent aussi vite qu'elles apparaissent, il est certain que certaines leçons pourraient être tirées des ces hommes et femmes qui dix années durant n'ont eu de cesse de mener ce combat, leur combat. Et Christian Rouaud qui semble avoir bien saisi tant l'histoire du mouvement que les motivations nous y immerge avec une force qui est celle de nous y impliquer.

 


21 février 2012

Monaco l'heure du renouveau


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L'arrivée dans l’organigramme du club princier, de Dmitry Rybolovlev et ses millions d'euros semble avoir donné une nouvelle dynamique à l'équipe de Marco Simone. En attendant de voir débarquer sur le Rocher les recrue promises par les nouveaux dirigeants du club, les rouges et blancs, sans doute motivés par des perspectives d'avenir bien plus engageantes, ont su re-gouter au plaisir de la victoire.

Alors que ça s'active en coulisse à l'ASM, avec l'annonce des premières recrues de l'ére russe, l'urgence sportive restait au cœur des débats ces dernières semaines en principauté. Monaco alors bons derniers de la ligue 2 s’apprêtaient à affronter Istres et Amiens, deux candidats directs au maintien et si l’optimisme était un peu revenu suite à des prestations encourageantes notamment face à Angers en coupe de France, la dynamique de résultats négatifs laissait soucieux les observateurs quant à la capacité de réaction des partenaires de Ludovic Giuly.

Des points, voilà l'unique obsession de Marco Simone, conscient de la nécessité d'engranger au plus vite des résultats afin d'améliorer le bilan comptable et de ne pas se retrouver décroché par les premiers non relégables.

C'est le couteaux entre les dents et la peur au ventre que les monégasques sont donc descendus sur le pré lors de ces deux dernières journées. 

Sans briller, mais faisant preuve d'un courage et d'une volonté nouvelle cette saison, l'objectif a été rempli avec succès, six points acquis qui ne permettent pas de quitter la zone rouge mais qui redonnent espoir à tout un club et gardent des distances raisonnables avec Le Mans première équipe non relégable, à trois points de l'ASM.

Ainsi alors que l'effectif s'étoffe avec les arrivées conclues de Gary Kagelmacher et d'Ibrahima Touré et que de nombreux autres noms sont évoqués (Wolf ? Barazite? Khalil ? …), Monaco peut espérer en une seconde partie de saison d'une autre envergure et si la route vers les sommets semble encore bien longue et compliquée, nul doute que les évolutions tant bien au niveau des résultats que du recrutement de ces dernières semaines, doivent redonner des raisons de sourire sur le Rocher.

 

Thomas Flavin

21 février 2012

Teddy Riner c'est du costaud, ah bon ?

Teddy-Riner-devient-pour-la-cinquième-fois-champion-du-monde-de-Judo-à-Bercy-


Retour sur l'année exceptionnelle vécue par le judoka français, qui est entré dans la légende en dépassant notre ministre des sports, David Douillet.

11 minutes et 16 secondes, voilà le temps qu'il aura fallu à Teddy Riner pour éliminer six adversaires et s'adjuger une cinquième couronne mondiale sous le toit du palais omnisports de Paris-Bercy. Qu'ils soient Brésiliens, Hongrois, Mongols, Allemands ou Sud Coréens, ils n’ont rien pus faire face à la machine Riner. Intraitable le guadeloupéen s'est offert une brochette de ippons renvoyant tous les prétendants à sa chute dans les cordes.

Ce titre décroché dans la catégorie des plus de 100 kg (il faut dire qu'on n'a pas vraiment le choix quand on mesure 2m03 pour 131 kg) ferait presque oublier que le garçon n'a que 22 ans, autrement dit nous n'en somme là qu'aux prémisses d'une carrière qui s'annonce phénoménale.

Il suffit de jeter un œil à ses statistiques pour s’apercevoir du niveau affiché. Cette année 2011 l'aura vu prendre part à 11 combats lors de grands championnats, avec pour bilan 11 victoires et 11 ippons, mieux encore, depuis le début de sa carrière professionnelle à l'âge de 18 ans, le colosse n'a subi que deux petites défaites lors des grand événement, difficile de faire mieux.

Évidemment, l'avenir est devant lui mais il n'est pas si loin, et dans un coin de sa tête le géant pense sans doute continuellement à l'échéance de 2012 à savoir les jeux olympiques de Londres, où il tentera d'accrocher à son cou et à son palmarès l'or olympique, seule grande récompense qu'il n'ai pas encore remportée.

Troisième en 2008 après une élimination en quart de finale sur pénalité, Teddy Riner partira en Grande Bretagne le couteau entre les dents, il avait d'ailleurs tenu en mettre en garde les malheureux qui se dresseront sur sa route dés son retour de Pékin, «La prochaine fois, j’irai "boiter" mon adversaire», et on ne voit pas vraiment ce qui pourrait l'en empêcher...

21 février 2012

(Rugby coupe du monde 2011) France - Tonga: Un point c'est tout !

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Un bonus défensif suffisait aux Français pour assurer leur qualification en quart de finale, mais face aux modeste Tonguiens, 13 éme au classement mondial IRB, staff et supporters attendaient bien plus.

Après un début de mondial très moyen entaché par de difficiles victoires face au japon et au Canada ainsi qu'une cinglante défaite lors de la tant attendue opposition face au all-black, ce match faisait figure d'opportunité idéale pour relancer la machine bleue face aux courageux mais limités joueurs des iles pacifiques, preuve de leur penchant vers l'amateurisme, leur capitaine, Finau Maka évolue à l'heure actuelle à Pamiers en fédérale 3 soit la cinquième division Française !

Entame difficile

Privé de ballons tout au long de la rencontre Yachvili et consorts n'auront jamais vraiment existé, dépassé par la motivation de leurs adversaire et incapable d'enchainer les temps de jeux, ils se retrouve vite enfermé dans un rôle défensif tentant de contenir tant bien que mal la rage de leurs adversaires. L'ailier Rouge Hufanga inscrira le premier essai du match, suite à une passe au pied parfaitement dosé de son ouvreur Morath, symbole de la parfaite alternance de jeu proposé par cette équipe des Tonga.

Finalement les bleus rentreront aux vestiaires pour la mi-temps sous les sifflets de Wellington menés de sept points (6-13).

Au coup d'envoi de la seconde période une révolte est attendu, d'autant que depuis le début de la compétition les hommes de Lievremont nous ont habitués à monter en puissance au fur et à mesure des rencontres pour finir fort.

Mais le cauchemar ne devait pas s’arrêter là et après une reprise difficile le spectre de la défaite surprise face aux Italiens lors du dernier tournoi des six nations venait flotter au dessus de la pelouse de Wellington. Ratant les geste les plus simples et battu systématiquement sur les phases de combat, les Français ne redresseront jamais la tête, et l'histoire aurait pu être tout autres si les Tonguiens s'étaient mis en quête d 'un bonus offensif qui aurait renvoyé nos tristes ambassadeurs directement au bercail. Heureusement pour nous ils se contentèrent d'assurer une victoire historique ainsi que leur qualification pour le prochain mondial en Angleterre.

L'essai de Vincent Clerc en fin de match qui permet de décrocher le bonus défensif ne trompera personne, s'il faut saluer comme il se doit la prestation pleine d'enthousiasme d'une valeureuse équipe des Tonga, l'heure est à l'inquiétude côté Français.

Attention à la correction Anglaise

En conférence de presse le sélectionneur Marc Lievremont tentera de titiller ses joueurs pour les inciter à la révolte, « Envoyez moi chier, prenez-vous en main ! », une chose semble sure, samedi prochain lors du quart de finale face à nos éternels rivaux Anglais, il faudra montrer un tout autre visage sous peine de connaitre une fin d' histoire presque aussi décevante que d'autres bleus, ayant voyagé en bus à travers l'Afrique du Sud...

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21 février 2012

François Bayrou veut surgir de l'ombre

 

François Bayrou

 

Alors que les grandes tendances prévoient un combat à trois entre un Nicolas Sarkozy qui souhaite continuer son « œuvre » de décrédibilisation de la France, François Hollande, le choix par défaut des indécis voulant éviter le pire et Marine Lepen la version soft de son géniteur, une surprise venue du centre pourrait bouleverser la donne.

En effet, bien qu'il fasse peu de bruit, François Bayrou semble se placer dans l'ombre médiatique de ses concurrents comme un candidat plus que sérieux. D’autant plus qu'avec le retrait d'Hervé Morin le centre s'affiche uni autour de son représentant, qui selon les sondages serait le mieux placé face à n'importe quel opposant au second tour.

Rappelons qu'aux précédentes présidentielles en 2007, celui qui avait parcouru la France en bus avait réuni prés de 20% des suffrages s'imposant ainsi comme un élément de poids dans la lutte politique de notre pays.

Alors que les Français doutent à l'heure actuelle des capacités de François Hollande pour porter notre pays vers des jours meilleurs et s'ils souhaitent éviter l’accident électoral aux couleurs bleues voire bleues marine, la solution n'est peut-être ni d'un coté ni de l'autre mais entre les deux. Aussi discret soit il, François Bayrou est un candidat à ne pas négliger et a l'instar des élections de 2002, le combat du second tour ne se livrera pas forcément entre ceux que l'on attend...

21 février 2012

Un Monaco supplément vodka


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C'est fait, depuis maintenant plus d'un moi l'As Monaco a hissé l'étendard russe au-dessus de ses affaires. Dmitry Rybolovlev 93 éme fortune mondiale s'est offert prés de 67% des actions du club princier avec un investissement à hauteur de 100 millions d'euros, autant dire une broutille pour l'un des plus grands producteurs d'engrais potassique du monde.

 

Forcément, cette nouvelle laisse présager de grands changements au pays des casinos. Auteurs d'un début de saison insipide les hommes de Marco Simone comptent bien sur les pétrodollars soviétiques pour les aider à quitter les bas fonds de la ligue 2. Dans cette optique l'arrivée de plusieurs éléments d'expérience est fortement souhaitée par les dirigeants Monégasque, mais à l'image d'un PSG qui vient de se casser les dents sur le dossier Pato et qui risque fort de voir l'affaire Kaka tomber à l'eau (vous m'excuserez pour celle-là), les choses ne sont pas si simples. 

Si l'argent a tendance à tout régir dans le foot professionnel, le challenge sportif semble encore préoccuper un minimum les adeptes du ballon rond, à moins que tout cela ne soit qu'une histoire de visibilité et de retombées publicitaires, allez savoir...

Ainsi, alors que le mercato hivernal s'est ouvert depuis quelque temps déjà, le club à la diagonale n'a pour l'instant enregistré qu'un seul et unique renfort en la personne de Gary Kagelmacher, le défenseur du Germinal Beerschot. Si le garçon à trois ans durant été sous contrat au Real Madrid, il n'a que peu abîmé la pelouse de Santiago Bernabeu, avec une seule titularisation en équipe première, il semble encore bien loin des grandes recrues promises par le prince Albert II.

Et pourtant des noms circulent, de Robert Green à Squillaci en passant par Luca Toni l'avenir semblait radieux pour l'asm, mais pour l’instant, les seuls joueurs semblant prés à rallier le navire sont loin de cette envergure, a l'image de l'inconnu Ibrahima Touré, partit depuis plusieurs années étrenner son « talent ? » dans le championnat Iranien. Monaco a l'argent mais à il la force de séduction nécessaire à attirer des stars en seconde division ? La solution est peut-être de se tourner vers les pays du Golfe afin de récupérer quelques joueurs ayant déjà échangé leur âme contre quelques billets...

Nous vous donnons rendez-vous le 31 janvier à minuit, date de clôture du mercato afin de voir si les rouges et blancs se seront réellement dotés d'une armada capable de les guider vers les sentiers de la gloire menant à la ligue 1 ou si la lutte pour le maintien restera une actualité plus que chaude sous le soleil de la Côte d'Azur.

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